Fermer

Fermer
Sauvegarde de votre configuration :

Connectez-vous à votre espace perso, afin d'enregistrer votre configuration :

Je suis déjà client Spa.fr Nouveau client Spa.fr
Mot de passe oublié ? Cliquez ici

Je suis déjà client Spa.fr Nouveau client Spa.fr

Mot de passe oublié ?

Entrez votre email afin de recevoir votre mot de passe...


Spa.fr s'engage à garder vos données confidentielles
<  Continuer la configuration Accéder à votre compte
Fermer
  Votre article vient d'être ajouté au panier !
<  Continuez vos achats Voir votre panier
Accueil Spa.fr > Guide Spa.fr



Le thermalisme

Le thermalisme antique

Salus per aquam



Les thermes sont à l'origine une idée grecque, mais les Romains l'ont considérablement améliorée. Selon les découvertes archéologiques, les premières installations de bains datent de 2 000 ans av. J.-C., mais la pratique du bain est attestée à la fin du Ve siècle av. J.-C. en Grèce.
Les premiers thermes sont privés. Les thermes publics n'apparaissent qu'au Ier siècle avant J.-C.. Des particuliers proposaient des bains froids et chauds et parfois des massages. Il fallut attendre en 25 av. J.-C. pour voir apparaître les vrais thermes, sur l'ordre de Marcus Vipsanius Agrippa, un ami de l'empereur Auguste qui était son gendre. Celui-ci vint à être guéri par des immersions dans des bains froids préconisées par le médecin marseillais Antonus Musa, les bains froid s'ajoutent aux salles tièdes et chaudes et les thermes se répandent dans tout l'Empire. Même les villes modestes en possédaient. A Rome, c'est l'empereur qui finançait la plupart de ces monuments.

Hygiène et soin du corps
Les thermes sont à l'origine une idée grecque, mais les Romains l'ont considérablement améliorée. Selon les découvertes archéologiques, les premières installations de bains datent de 2 000 ans av. J.-C., mais la pratique du bain est attestée à la fin du Ve siècle av. J.-C. en Grèce.

Les premiers thermes sont privés. Les thermes publics n'apparaissent qu'au Ier siècle avant J.-C.. Des particuliers proposaient des bains froids et chauds et parfois des massages. Il fallut attendre en 25 av. J.-C. pour voir apparaître les vrais thermes, sur l'ordre de Marcus Vipsanius Agrippa, un ami de l'empereur Auguste qui était son gendre. Celui-ci vint à être guéri par des immersions dans des bains froids préconisées par le médecin marseillais Antonus Musa, les bains froid s'ajoutent aux salles tièdes et chaudes et les thermes se répandent dans tout l'Empire. Même les villes modestes en possédaient. A Rome, c'est l'empereur qui finançait la plupart de ces monuments.

Des pièces différentes pour des soins différents
Le sudatorium (du latin sudare, "suer") était dans les habitations romaines une petite salle où la température était très élevée et où l'on venait pour transpirer, comparable au sauna actuel.

Le caldarium pouvait avoir une forme ronde ou rectangulaire, avec un ou plusieurs bassins d'eau chaude, ou des baignoires individuelles. Les architectes le bâtissaient en général du côté sud ou sud-ouest des thermes, pour profiter de l'apport de chaleur naturelle du soleil. Dans les bains les plus anciens, de simples braseros placés dans le caldarium procuraient la chaleur. Les Romains généralisèrent un système de chauffage par le sol, l'hypocauste. Le sol du caldarium était formé d'une chape de béton, la suspensura, reposant sur des piles en briques carrées ou rondes au-dessus d'un espace vide destiné à la circulation de l'air chaud. Ce système de chauffage pouvait être complété par des tubulures en terre cuite (tubuli) dans les parois, qui faisaient remonter l'air chaud provenant de l'hypocauste. Lors de fouilles archéologiques, la présence de ces éléments en terre cuite (briques de piles de soutien ou tubulures) permet d'identifier un caldarium, et donc des thermes. La température atteinte dans un caldarium est estimée par déduction : la température des hammams modernes est de l'ordre de 35°C, celle d'un sauna peut atteindre 70°C. On sait que les Romains devaient chausser des sandales à semelle de bois pour circuler dans un caldarium sans se brûler. Certains auteurs estiment donc la température atteinte dans un caldarium à 50/55°C.
Dans la Rome antique, le tepidarium (du latin tepidus, tiède) est la partie des thermes où l'on peut prendre les bains tièdes. Dans l'organisation du bain antique, le tepidarium est le passage intermédiaire entre le frigidarium et le caldarium; il constitue ainsi le sas nécessaire entre les zones chaudes et les zones fraîches de l'établissement thermal.
Pour lui assurer un maximum de fraîcheur, les architectes bâtissaient le frigidarium en général du côté nord des thermes, avec un minimum d'ouvertures sur l'extérieur pour en assurer l'éclairement et éviter l'accumulation de la chaleur solaire. Le frigidarium pouvait avoir une forme ronde (thermes de Stabies à Pompéi) ou le plus souvent rectangulaire, avec un ou plusieurs bassins d'eau fraîche. Les plus grands frigidarium du monde romain sont ceux des thermes de Caracalla (58m sur 24m) et des thermes de Dioclétien à Rome.
Les Romains se rendaient aux thermes pour l'hygiène corporelle et les soins complets du corps, mais ce lieu avait aussi une fonction sociale importante. Les thermes faisaient partie intégrante de la vie urbaine romaine ; on s'y lavait, mais également, on y rencontrait ses amis, on y faisait du sport, on jouait aux dés, on se cultivait dans les bibliothèques, on pouvait aussi y traiter des affaires ou se restaurer.

Pour les Romains, le bain représentait à la fois un luxe et une nécessité. Tous se rendaient aux bains, sans distinction de classe sociale. Ils étaient ouverts aux hommes et aux femmes mais dans des parties ou à des heures différentes.
Seules les villas des classes aisées disposaient de bains privés et de toilettes. Les bains publics jouaient donc un rôle important pour l'hygiène générale. Ils appartenaient à l'État ou à des personnes privées. Le prix d'entrée était modique. Souvent, pour se faire valoir, les riches bourgeois édifiaient des thermes luxueux qu'ils mettaient gratuitement à la disposition du public. Le droit d'entrée était normalement gratuit, mais on connaît des cas où l'entrée était payante.